Le président du CNL défend la réforme de son financement

Par : Angèle Boutin

12/10/2018

Dans une tribune publiée par Livres Hebdo, Vincent Monadé rappelle que si « l’établissement [intègre] le budget de l’État », « cette budgétisation se fera sans modification de la gouvernance du CNL ».

En septembre, l’annonce avait été faite que le CNL pourrait perdre ses taxes de financements, notamment la taxe sur la reprographie. Mais le président de l’institution, Vincent Monadé, explique qu’en « six ans, elle est passée de plus de 29,5 à 22 millions d’euros [et que] en deux ans, le CNL a remboursé 4,2 millions d’euros que le tribunal estimait indûment perçus », suite à la contestation d’entreprises qui la payaient.

Le déclin des ressources du Centre national du livre a donc nécessité un changement de financement, entraînant la décision du projet de loi de finances 2019 faisant intègre le CNL au budget de l’Etat à un niveau « équivalent au budget ambitieux voté pour 2018 », à l’instar de la BNF, du Louvre, de Versailles et bien d’autres.

Vincent Monadé, candidat au renouvellement de son mandat le 24 octobre prochain, entend ainsi continuer d’agir aux côtés des auteurs, des éditeurs et des libraires pour le livre.

Crédits photo : BookSquad

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