Une rentrée en demi-teinte pour l’édition française
13/11/2018
Entre les chiffres en baisse de l’été, la rentrée littéraire qui n’a pas séduit par rapport aux années précédentes et le secteur des livres scolaires en berne, les ventes de livres au détail ont diminué de 6% en septembre.
Livres Hebdo révèle dans son baromètre mensuel que sur le troisième trimestre (entre juillet et septembre) les ventes de livres ont baissé de 5 % par rapport à la même période l’an passé : -6,5 % en juillet, -2,5 % en août et -6 % en septembre.
Malgré l’effervescence autour de la remise des différents prix littéraires, la rentrée 2018 n’a pas séduit : « La meilleure vente de la rentrée 2018 s'écoule à deux fois moins d'exemplaires que le titre situé sur la deuxième marche du Top 20 de la rentrée 2017, derrière Astérix ». Et même Les prénoms épicènes d’Amélie Nothomb a recueilli 20% de ventes en moins que son roman paru en 2017.
Le top 20 des meilleurs ventes a reculé de 60 % en valeur et de 53 % en volume par rapport à l’année précédente comme l’indique Le Figaro. Les chiffres de la rentrée affichent un chiffre d’affaires de 13,9 millions d’euros (-46 %) pour 1,2 millions de titres vendus (-30 %).
Selon l’expression de Livres Hebdo, il n’y a pas encore eu cette année de « locomotives dans les rayons ». Alors que la rentrée 2017 avait vu paraitre un album d’Astérix, un nouveau volume de Millenium, ainsi qu’un Ken Follett, Dan Brown ou encore Michel Bussi, très attendus du grand public.
La BD et les livres de poche sont les deux secteurs qui s’en sortent bien. Le format poche est passé de 25 % à 38 % par rapport à l’année précédente. Et l’édition française affiche tout de même 1 % de croissance à l’année par rapport à 2017, une tendance à la hausse qui pourrait se poursuivre avec les ventes du mois de novembre et de décembre, selon l’impact des grands prix décernés.
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