Pearson se sépare d’une partie de sa division américaine
21/02/2019
Le géant de l’édition scolaire vient de céder au fonds Nexus Capital Management sa division de manuels scolaires. En cause, un marché peu rentable pour l’éditeur.
Depuis longtemps, le groupe britannique enregistre un recul des ventes qui pénalise son économie. Mi-janvier, les ventes de manuels scolaires pour le post-secondaire, c’est-à-dire les plus de 18 ans, avaient ainsi chuté de 5%.
Une activité qui a cependant permis de générer 20 millions de livres sterling (23 millions d’euros) de bénéfice d’exploitation, pour des revenus de 364 millions de livres sterling (419 millions d’euros).
Lundi 18 février, l'éditeur a annoncé avoir trouvé un repreneur de ce segment pour une transaction de 250 millions de dollars (221 millions d’euros).
Dans un premier temps, Pearson percevra 25 millions de dollars (22 millions d’euros) avant de recevoir le solde restant au terme des sept prochaines années.
Dans l’intervalle, si le marché connaît une amélioration, l’éditeur recevra 20 % de toute distribution de cash aux actionnaires. Il percevra également 20% du produit net récolté si l’activité est revendue.
« La vente nous permet de nous focaliser sur notre première stratégie numérique, qui conduira notre croissance future. Grâce à nos programmes d’évaluation, d’école virtuelle, de placement avancé et de formation professionnelle et technique, nous continuerons de servir les écoles américaines et nous serons désormais positionnés pour nous concentrer sur le domaines dans lesquels nous pouvons aider au mieux leurs étudiants à réussir leurs études et leurs futures carrières. » précise John Fallon, directeur de Pearson.
Nexus Capital Management est une ancienne entreprise de construction qui s’est spécialisée à partir de 2005 dans le secteur de l’éducation en revendant notamment ses titres de presse, tels que Les Echos ou bien encore le Financial Times.
Pearson est présent dans une cinquantaine de pays à travers le monde tels que la France, les Etats-Unis, l’Iraq, l’Australie, la Chine, l’Argentine ou encore l’Afrique du Sud.
Le géant britannique de l’édition scolaire édite des ouvrages scolaires et éducatifs à destination d’enfants, d’étudiants ainsi que de professionnels.
Pour 2019, l’éditeur prévoit de réaliser un bénéfice d’exploitation de 590 à 640 millions de livres sterling (679 à 736 millions d’euros).
Source : Les Echos
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