L’industrie du livre italienne à la quatrième place européenne
24/01/2019
Les données sur le marché du livre italien en 2018 viennent de paraitre, et le secteur confirme sa place en tant « que première industrie culturelle du pays » malgré « un léger ralentissement des ventes, dans un contexte global de ralentissement économique ».
L’année 2018 enregistre ainsi un chiffre d’affaires de 1,442 milliard d’euros, soit une baisse de 0,4 % alors que le pays affichait pour 2017 une hausse de 5,8 %.
Même si la vente en ligne continue d’augmenter, la librairie conserve sa place de canal de vente préférés des Italiens, regroupant 69 % des ventes, et 24 % pour les librairies en ligne (3,5 % en 2007). Les grandes surfaces ne représentent que 7 % des ventes en 2018, un chiffre en baisse par rapport à 2017 (8,7 %). Les ebooks continuent de séduire et représentent pour l’année 5 % du chiffre d’affaires global, soit 67 millions d’euros.
Ricardo Franco Levi, président de l’association des éditeurs italiens (AIE) a déclaré que « les données confirment encore une fois, la valeur et le poids du livre aussi bien dans la culture que dans l’économie italienne. Les données révèlent également la nécessité d’interventions politiques fortes afin de soutenir et de promouvoir la lecture ».
Au cours de l’année 2018, 29,8 millions d’Italiens ont lu au moins un livre, soit 65,4 % de la population. Le pays compte environ 5 millions de « grands lecteurs » (minimum 1 livre par mois) pour 54 millions de livres vendus. Le pays garde sa place parmi les plus mauvais élèves européens en matière de lecture, devant la Slovénie, Chypre, la Grèce et la Bulgarie.
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