L’ACLF veut informer sur la précarisation des correcteurs
12/06/2019
L’Association des correcteurs de langue française (ACLF) a tenu fin sa deuxième assemblée générale. À cette occasion, les adhérents ont discuté de la mise en place de plusieurs projets visant à créer une communauté forte, aux attentes et revendications communes.
En réponse à « une fragilisation croissante des conditions d’exercice » et « un flou entretenu dans la définition des tâches », l’ACLF s’est penchée sur l’importance de collecter des données sur la profession et les conditions de travail des correcteurs. Ces données serviraient de références, afin de mieux les représenter et de demander une amélioration dans les domaines social et financier.
Pour cela, l’association prépare le lancement de deux enquêtes. La première, qui s’adresse aux adhérents, collectera des informations sur leurs rémunérations, leurs conditions de travail, leurs statuts et leurs attentes particulières.
La deuxième, à destination de tous les correcteurs, répertoriera les professionnels travaillant en France, afin de créer une cartographie « inexistante à ce jour ».
Pour mieux renseigner les correcteurs sur les différents statuts possibles, l’association a invité des professionnels à intervenir pour parler de leur quotidien, en tant que pigiste en presse, travailleur à domicile (TAD) ou encore micro-entrepreneur.
Ces témoignages ont pour but de dresser un inventaire des différentes activités pouvant définir le métier de correcteur, mais surtout de faire le point sur les avantages et inconvénients d’un statut à un autre, pour aider les professionnels dans leur orientation et de comparer leurs conditions de travail.
Afin de représenter au mieux les correcteurs professionnels dans leurs revendications, les membres de l’ACLF ont insisté sur la nécessité d’une identité, après déjà un an d’existence.
À cet effet, un site Internet est en cours de création (aujourd’hui, l’ACLF possède une page Facebook). Ce site permettra de rendre accessible toutes servira les informations et les ressources nécessaires aux correcteurs professionnels, mais aussi au public souhaitant se renseignant sur leurs activités. Une première avancée a été faite avec la création d’un logo et d’une charte graphique.
Les adhérents envisagent aussi l’organisation de rencontres dans les régions, afin de faire croître la visibilité de l’ACLF et d’informer les professionnels peut-être plus isolés.
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