Italie : le livre est un « instrument de la citoyenneté »
21/01/2019
Dans un communiqué publié aujourd’hui par l’Association des éditeurs italiens (AIE), son président, Ricardo Franco Levi met en garde le gouvernement avant la réunion des principaux acteurs de l’industrie de l’édition, convoquée par le ministre de la Culture, Bonisoli, afin de discuter des perspectives du secteur.
« Les premiers résultats de l’année 2018 concernant l’industrie de l’édition et de la librairie mettent en évidence la stabilité du secteur dans un contexte général de ralentissement économique, mais cela ne suffit pas : des mesures fortes sont nécessaires afin de redonner à la lecture dans notre pays une place centrale ». Avant de rappeler : « Le livre est un élément fondamental de la société du savoir ».
Ainsi, Levi s’est expliqué : « il est nécessaire de soutenir et d’élargir la question de la culture. Les langues se sont diversifiées : en cela nous sommes déjà intervenus. Étant donné l’importance du livre, il est indispensable de mettre en place une politique qui renforce le livre et la lecture, en partant du succès de l’application 18app, qui s’est avérée être un instrument précieux et de l’extraordinaire initiative de promotion de la lecture, orchestrée depuis 4 ans par #ioleggoperché. Nous ne demandons pas d’aide envers les éditeurs, mais la promotion de lecture, et le soutien - financier entre autre - des librairies et des bibliothèques, des investissements pour l’innovation ».
La question de la lecture est centrale en Italie, où la moyenne est péniblement de 5h par personne toutes catégories d’âges confondues (contre 7h en France).
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