Editis se rapproche des éditions Jungle
28/08/2019
18/09/2019
Pour pallier le nombre d’impression de livres en hausse (+1,3 % en 2018), et qui reviennent des points de vente ou sont pilonnés, les éditeurs se tournent progressivement vers l’impression à la demande pour limiter leurs tirages.
Là où l’impression offset est axée sur les tirages en grande quantité, l’impression à la demande permet de venir compléter les tirages d’un titre en rupture de stock, ou d’imprimer directement en quantité mois importante.
Dans leur article, les Échos expliquent que sur les 100 millions de livres imprimés annuellement à l’usine d’Interforum (filiale du groupe Editis), 15 % viennent du court tirage. Hachette et Madrigall, respectivement premier et troisième éditeurs français, font appel à Dupliprint.
Basé dans le Val d’Oise, l’entreprise a lancé l’année dernière « So Simply », une offre d’impression avec un tirage compris entre 15 et 300 exemplaires.
Pascal Lenoir, directeur de la production/fabrication chez Gallimard a confié aux Échos avoir « de plus en plus recours au court tirage », permettant également de rééditer des ouvrages rares. Au sein du groupe, l’impression en court tirage représente 1 % de la production.
Une joie pour l’auto-édition
L’auto-édition représente 17 % des nouveaux titres enregistrés à la BNF en 2018, une part de marché très largement séduite par le tirage court.
TheBookEdition publie aussi bien des ouvrages rares de la Bibliothèque Nationale de France que des livres auto-édités. En l’espace d’une année, les commandes ont augmenté de 30 % en ce qui concerne l’auto-édition.
L’Allemand, Book on Demand, dont l’offre couvre désormais l’Europe, a expliqué avoir imprimé 4 millions de livres en 2018, contre 2 millions en 2015. 50 % de son chiffre d’affaires est réalisé par l’auto-édition, et l’autre moitié par des éditeurs à la recherche d’impression à la demande.
Source : Les Échos
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