Chine : regain d’intérêt pour les librairies en pleine mutation
19/02/2019
Afin d’éviter l’écueil de la vente en ligne, les librairies chinoises ont diversifié leurs activités et ne se cantonnent plus à la vente de livres en magasin. L’heure est ainsi aux complexes culturels.
Le rapport Bookdao (site spécialisé dans le secteur de l’édition), explique que parmi les 62 chaines de librairies du pays, 59 d’entre elles vendent de la nourriture et des boisson, la totalité des chaines ont un rayon papeterie et création culturelle, enfin une seule se dédie à la vente de livres.
Pour la librairie Sisyphe, la standardisation est nécessaire pour engranger des profits et s’étendre rapidement, la chaine a par ailleurs ouvert 83 librairies au cours de l’année dernière, enregistrant un chiffre d’affaires de 900 millions de yuans (117,5 millions d’euros), en hausse de 73 %. Il est également prévu que 100 succursales supplémentaires ouvrent leurs portes en 2019, avec pour objectif un chiffre d’affaires de 1,5 milliard de yuans (195,8 millions d’euros).
Hu Lei, directeur du développement culturel de Sisyphe, explique que par « standardisation », la chaine entend « qu’à chaque fois que les consommateurs entrent dans [une de leurs] librairies, ils se sentiront familiarisés (avec les produits). […] Nous pouvons donc reproduire facilement notre modèle commercial ».
Ainsi, chacun des magasins de la chaine se situe dans un centre commercial, pour cibler un public très vaste et s’étend sur une superficie allant de 500 à 800 m2. De manière plus précise, 80 % de l’espace est réservé aux livres, 5 % à la création culturelle et 15 % à la restauration (café).
La chaine utilise également les données (data) afin de garantir aux consommateurs des livres qui leurs correspondent, notamment par rapport au quartier dans lequel le magasin se trouve.
Source : China Daily
TEMPS DE LECTURE: < 1 minute