Bookstagram : kézako ?

A l’origine, un hashtag    #Bookstagram était initialement utilisé pour les photos publiées en lien avec une lecture ou un livre. Le hashtag a par la suite pris de l’ampleur pour incarner une communauté d’échanges littéraires en ligne.   Le principe est simple : partager sa passion pour la lecture en donnant son avis sur un livre lu ou en cours de lecture auprès de ses abonnés. Mais cet avis ne serait rien sans la photo du livre en question, mis en scène dans un décor ou simplement pris en photo in situ.   Chaque chronique ainsi partagée est une invitation à la lecture: par recommandation de la part de celui ou celle qui en est à l’origine ou parce que la lecture n’a pas convaincu.   Il n’est pas question d’essayer le dernier café à la mode ou de se photographier près de la dernière boutique qui a ouvert ses portes ; mais plutôt de faire profiter à sa communauté de la dernière librairie visitée, du dernier livre qui a ému, de faire une mise à jour de la PAL (pile à lire).     Bookstagram pour les professionnels    Pour les libraires, cette communauté est un excellent outil de communication. Elle peut générer du trafic vers le site web/de vente et créer ou augmenter la notoriété de l’entreprise. Les événements de la librairie peuvent être mis en avant et partagés de manière ludique plutôt qu’informative (Twitter).   Tous les professionnels ne disposent pas du temps nécessaire à la mise en place de cette stratégie, il convient donc de faire appel à des Bookstagrameurs, Bookstagrameuses qui communiqueront sur leurs propres comptes au sujet de la librairie en question.   Cette pratique est désormais courante, et de nombreuses maisons d’édition proposent aux Bookstagrameurs(ses) des services presse pour mettre en avant leurs ouvrages.   À l’heure où nous écrivons ces lignes le hashtag #bookstagram recense 21 457 066 publications, alors que #book est devant avec 32 058 978 publications. #livre représente… 1 422 829 publications et 511 713 pour #livres.     Crédits Illustration : CC0 License