Le financement participatif prend de l’ampleur dans le monde du livre
21/09/2018
Mécénat ou crowdfunding ? Le premier reste visiblement marginal dans le secteur du livre. L’essentiel des dons en provenance de fondations, banques, chaines hôtelières va encore à ce jour vers le spectacle vivant, les grandes expositions ou la préservation du patrimoine.
La Fédération Interrégionale du Livre et de la Lecture révèle cependant, dans un dossier sur la question brulante du financement privé dans le secteur du livre entre mécénat et crowdfunding, que ce dernier ne cesse de prendre de l’ampleur, intégrant le livre et l’édition. Les internautes se montrent parfois extrêmement généreux pour contribuer à la publication d’un ouvrage ou pour sauver une librairie. Ce financement, permet au-delà de l’avantage économique, de fédérer une communauté et souvent une clientèle.
Chaque projet culturel nécessitant des financements publiques peut se voir ainsi compléter par des aides privées, que ce soit du mécénat ou du crowdfunding (financement participatif). Et ce sont souvent les TPE (72 %) ou PME (29 %) qui se montrent les plus généreuses, soutenant à hauteur de 1000 € à 5000 € par entreprise un à deux projets par an.
La sauvegarde ou la création d’un festival, l’ouverture ou l’agrandissement d’une librairie, le développement d’une maison d’édition comme dans le cas de Rouquemoute sont autant de projets dignes de susciter l’intérêt du secteur privé. Si les éditeurs ou les libraires sont souvent réticents à rechercher ce genre de financement, il est selon l’étude de la FILL d’un grand potentiel pour le développement futur de l’économie du livre.
Toutes les informations pratiques sur les manières de financer un projet éditorial sont à retrouver sur le site de la FILL, ici.
Source : Mobilis et Fill / Crédits illustrations : CC0 License
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