Les Américains lisent peu d’ouvrages traduits de l’étranger
07/08/2018
La base de données Three Percent rapporte que le nombre de titres traduits vers l’anglais aux États-Unis en 2016 s’élève seulement à 633.
Cela représente 1% des 300 000 nouveautés publiées chaque année par l’UNESCO. Plus de 40% de ces livres provenaient d’Europe occidentale.
En Chine, le top 5 des livres de fiction en 2017 étaient des traductions, y compris des oeuvres du japonais Keiko Higashino et de l’afro-américain Khaled Hosseini, alors qu’aux États-Unis ce même top 5 n’était composé que de titres américains, à l’exception de la canadienne Margaret Atwood.
Le cas des États-Unis contraste avec la langue allemande. L’Allemagne a investi dans les échanges culturels à travers des programmes artistiques financés par le gouvernement (Goethe Institute ; le Salon international du livre de Francfort) faisant du pays une puissante industrie éditoriale.
Le rapport Frankfurter Buchmesse rappelle qu’en 2016, 9 882 nouvelles traductions ont été publiées en Allemagne, soit 13,6% des ouvrages édités. L’index de l’Unesco rapporte dans le même temps que les livres allemands sont les plus traduits à l’étranger.
Gabriella Page-Fort rappelle que « des auteurs comme J.K. Rowling et Jojo Moyes sont en tête des best-sellers allemands et américains, mais il est rare qu’un auteur allemand atteigne des sommets aux États-Unis ».
Source : Lit Hub / Crédits Illustrations : CC0 License
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