Le gouvernement japonais veut faire face au piratage
30/04/2018
Le gouvernement japonais élabore un projet de défense du droit d’auteur. L’objectif est de demander aux fournisseurs d’accès à internet du pays de bloquer les sites proposant des ouvrages piratés.
Le gouvernement japonais souhaite travailler aux côtés des fournisseurs d’accès à internet afin de bloquer les sites proposant des ouvrages piratés. Trois sites sont spécifiquement visés par ces futurs mesures. Le gouvernement souhaite que les internautes japonais ne puissent plus y avoir accès. Les internautes à l’extérieur du pays pourront toutefois toujours s’y rendre.
Un problème persiste cependant : « aucune base juridique claire ne permet à ce jour de légalement réclamer ni faire appliquer ces blocages », relèvent nos confrères d’ActuaLitté. De plus, l’article 21 de la Constitution japonais stipule qu’« aucune forme de censure ne peut intervenir, pas plus qu’une violation de moyens de communication » - ce qui peut entraver la mise en place de ces mesures.
La contrefaçon a un impact sur les ventes des éditeurs et des auteurs. En effet, le piratage aurait amené 400 milliards de yens de pertes entre septembre 2017 et février 2018 - soit 3,04 milliards d’euros. La prévention d’un danger immédiat pourrait donc être utilisé pour le piratage.
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